Agriculture et technologies : échanges entre le comité exécutif de la Mastercard Foundation et des jeunes entrepreneurs de l’UEMOA

Dans son objectif de permettre à 6,2 millions de jeunes de l’UEMOA d'accéder à un travail digne et épanouissant d’ici 2030, la Fondation Mastercard estime essentiel d'établir des cadres d'échanges et d’écoutes afin de mieux comprendre leurs attentes et besoins.

C’est dans ce cadre que le Consortium Jeunesse Sénégal, partenaire de la Fondation et organisation fédérant des jeunes experts dans divers domaines, a eu le plaisir d'accueillir lundi dernier à l’Espace Yaakaar de Guédiawaye des membres du Comité Exécutif de la Fondation Mastercard ainsi que des jeunes entrepreneurs et experts en agriculture de l’UEMOA (Sénégal, Côte d'Ivoire, Bénin et Togo).

Cette rencontre, centrée sur le thème "L’Agritech comme catalyseur d’opportunités pour la jeunesse dans l’UEMOA", a offert un espace de discussions enrichissantes autour du développement de l'écosystème, de la formation, des politiques et de l’impact environnemental. 

Les jeunes ont souligné la nécessité pour les professionnels de l’agriculture en Afrique de réfléchir ensemble à leur propre modèle de réussite en lien avec leurs réalités et leurs besoins mais aussi de moderniser la filière en l’adaptant aux nouveaux outils numériques. Cela passe notamment par la création d’espaces et de cadres d’expérimentation (fablab, incubateur, etc.).

Les jeunes ont aussi porté un plaidoyer fort en faveur des jeunes femmes et des personnes en situation de handicap pour mieux les impliquer et les soutenir dans leur développement via la filière agricole.

Ils exhortent également à une réforme des politiques pour permettre un meilleur accès aux terres et à l’eau pour les jeunes agriculteurs ainsi que des assouplissements dans les politiques fiscales et une aide à la création d’entreprises. 

Du point de vue écologique, il est nécessaire d’impulser une transition vers une agriculture propre et plus respectueuse de l’environnement en limitant notamment l’usage de l’engrais chimique ou des pesticides.

La mise en place de ces propositions inclusives passera nécessairement par une stratégie globale sur l’agritech en Afrique.

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